«le tourisme responsable l'objectif à long terme de nombreux pays dans le monde, dont le vietnam», a souligné kai partale, expert de l’union européenne (ue) au vietnam.
Selon lui : "depuis 2010, l'institut ac nielsen a interrogé 200 touristes étrangers et 200 vietnamiens sur les liens entre tourisme responsable et le développement du secteur touristique du vietnam. les résultats montrent que la plupart des personnes interrogées s’intéressent à ce type de tourisme. plus précisément, 84% apprécient les sites naturels ; 83% se disent contre les déchets intempestifs ; et 58% disent respecter des coutumes culturelles locales".
Ainsi, 97% des voyageurs se disent prêts à payer plus cher si cet argent va au respect de l'environnement et aux populations défavorisées locales. plus précisément, 70% d'entre eux seraient d'accord de destiner cette somme supplémentaire à la protection de l’environnement, et 45% d'entre eux seraient prêts à la donner à des œuvres sociales.
L’ue finance actuellement le projet «programme sur le développement du tourisme responsable à l’horizon 2030 au vietnam», dans sa phase 2011-1015. l'objectif étant le succès de la stratégie globale du «développement touristique nationale d’ici à 2030», approuvée par le premier ministre nguyên tân dung.
D’après le docteur hà van siêu, chef de l’institut d’étude en développement touristique, le tourisme responsable est englobé dans le plan touristique national depuis 2009. il donne la priorité au développement durable, à l’écotourisme, et aux tourismes communautaire et responsable.
Selon douglas hainsworth, expert en tourisme pour l’ue au vietnam, les études de cette organisation montrent toutefois que tous les produits touristiques communautaires et écologiques ne sont pas profitables aux habitants locaux.
La charte de l’organisation mondiale du tourisme (omt) précise que le tourisme responsable doit être "supportable à long terme sur le plan écologique, viable sur le plan économique et équitable sur le plan éthique et social pour les populations locales."