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Le tourisme mise sur les ressources humaines

Le tourisme mise sur les ressources humaines

Les ressources humaines jouent un rôle décisif dans le développement de tout métier. la formation d'un personnel hautement qualifié constitue la priorité du secteur touristique.

Selon des données de l'union des associations du tourisme du vietnam, le pays compte plus de 6.000 guides touristiques connaissant une langue étrangère et des dizaines de milliers d’autres au service des circuits domestiques.

Pour répondre à la croissance rapide du secteur du tourisme, il faut fournir une main-d'œuvre ad hoc. pour l'heure, le pays compte près de 300 établissements de formation dont une soixantaine d'universités, 43 collèges de tourisme et de nombreux centres de formation. mais la plupart sont dans les grandes villes comme hanoi, hô chi minh-ville, dà nang et huê. de nombreuses localités ayant de forts potentiels n'en possèdent aucun. une meilleure répartition de ceux-ci sur le territoire national est donc indispensable.

Conformément à la stratégie de développement du tourisme à l’horizon 2030, approuvée en 2011 par le premier ministre nguyên tân dung, le tourisme est appelé à devenir un secteur économique «de pointe» via une valorisation efficace des potentialités naturelles, écologiques, culturelles et historiques du pays.

Le développement de la main-d’oeuvre est la clé, de même que le resserrement des liens entre voyagistes et établissements de formation.

Lê quang dao, directeur adjoint du voyagiste tâm nhin, a informé que sa société a collaboré avec certains établissements de formation pour créer des forums d’échange d’opinions et organiser des cours de perfectionnement pour ses guides.

Dô dinh cuong, directeur du tour-opérateur support, considère quant à lui que l’octroi du certificat de guide touristique devrait faire l’objet d’une réévaluation périodique. l’organisation d’examens périodiques pour les titulaires de ce certificat permettrait d’améliorer la qualité des guides touristiques, ajoute-t-il.

Toujours d’après lui, le nombre de guides a connu une forte hausse. cependant, pour certaines langues tels que le thaïlandais, le sud-coréen, ou l’arabe..., ils demeurent très peu nombreux, de même que ceux «très pointus» dans un domaine.

Selon dào thuy anh, directrice générale du voyagiste sao viêt, c’est la raison pour laquelle beaucoup de tours-opérateurs doivent établir un contingent de collaborateurs composé de spécialistes de la culture, de l’histoire, etc.

11/02/2013 11:39