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La coutume « voler son épouse » de l’ethnie H’mông

Cette coutume est un trait culturel original de l’ethnie H’mong dans la région montagneuse du nord-ouest. Il s’agit de voler la future épouse depuis sa famille.
Le printemps, c’est le temps des fêtes, le temps des marchés à l’occasion de nouvel an. Les garçons et les filles H’mong ont des occasions pour se rencontrer, pour se faire des amis. Et lorsque un couple s’entendent bien, tombent amoureux, ils parlent d’une affaire à leurs familles.
 
La coutume de vol de femme de l’ethnie Mông (région nord-ouest) – Part 1
 
Si tout va bien, le garçon invite un tiers à la famille de la fille pour parler des fiançailles.  La cérémonie de fiançailles sera lieu, ensuite c’est le mariage. Le mariage a lieu généralement au printemps, lors de l'harmonie du ciel et de la terre.
La coutume de vol de femme de l’ethnie Mông (région nord-ouest) – Part 1

En réalité, il y a des cas où des jeunes couples s'aiment et veulent se marier, mais ils ne reçoivent pas l’accord de leurs familles, la plupart c’est celle des filles qui n’est pas d'accord. Alors la coutume « voler son épouse » est une solution efficace pour eux. Dans ce cas, le couple, avec l’aide des amis du garçon préparent secrètement pour le vol de l’épouse.

Un beau jour, le garçon avec l’aide des amis, vient voler la fille depuis sa maison. La fille savait tout mais doit toujours crier et pleurer, faire semblant d’appeler à l'aide de sa famille pour venir la sauver. Si la fille ne crie et pleure pas, elle n’est pas considérée comme « pure ».

 
La coutume de vol de femme de l’ethnie Mông (région nord-ouest) – Part 1

Arrivée à la maison du futur mari, les membres de la famille portent un coq et attendent le couple à la porte pour donner une bénédiction : une pratique pour que la fille devienne membre de la famille du garçon. Après la bénédiction, la fille est amenée entrer dans la maison.
Une fois passer cette cérémonie, la fille ne peut plus rentrer chez elle. Elle est devenue membre de la famille du futur mari, même après sa mort, elle y appartient, selon la morale des H’mong.
  
Pendant le dîner, le garçon va nommer une personne pour informer la famille de la fille que le garçon a volé sa fille. De la part de la famille de la fille, sachant que sa fille a été volée, même si elle n'était pas d'accord au début, elle doit accepter.

Les trois premières nuits, la future mariée dort avec la sœur du garçon.Dès le quatrième jour, au matin, elle avec la famille du garçon se préparent des gâteaux traditionnels pour venir à la maison de la fille. Le groupe incluait la future mariée et le futur mari, les parents du futur mari, arrive rencontrer les membres de la famille de la jeune fille pour faire connaissance.
 
La famille de la jeune fille a également organisé un dîner-réception pour le garçon. A cette occasion la jeune fille demande avec soin la permission de se marier avec le garçon. Si consentement, la famille l’accepte avec joie et tous les préparatifs pour le mariage vont commencer. Si la jeune fille est triste et ne veut pas rentrer à la maison du garçon, le mariage est considéré comme annulé.
Cette coutume est un beau trait culturel des H’mongs qui contribue à la diversifié de la culture vietnamienne.