Menu

Des étrangers passionnés de plats vietnamiens

Depuis longtemps, les étrangers découvrent avec délice les spécificités de la gastronomie vietnamienne. mais depuis peu, ils ne se contentent plus seulement de manger, ils désirent aussi apprendre à cuisiner et pour cela participent à des cours de formation.
une nouvelle façon de découvrir un pays et de s'imprégner de sa culture. "apprendre à cuisiner vietnamien est très intéressant", affirment des étrangers. "votre pays est attirant, l'environnement pur et surtout les mets sont très distingués, surtout le «pho». lors de notre lune de miel à hanoi, nous avons décidé d'apprendre à faire la cuisine et notre voyage est ainsi devenu inoubliable", raconte un couple venu d'angleterre, steve et traycy.

Selon nguyên phuong hai, enseignant à l'école privée hoa sua, une trentaine d'étrangers, dont des femmes d'ambassadeurs, se donnent régulièrement rendez-vous dans ses locaux pour manier les subtilités des mets nationaux. l'école a choisi 100 plats traditionnels, dont plusieurs de hanoi. le nem (hachis de porc), le bun cha (vermicelle au porc grillé), le nôm ngo sen (salade de rhizome de lotus) et le chè nêp câm (compote de riz gluant violet) sont les plus fréquents. lors de chaque séance, les apprenants débutent par une visite au marché où ils cherchent et comprennent les matières premières. puis vient la théorie suivie bien sûr de la pratique. tout se finit dans la bonne humeur avec la dégustation des plats.

Des étrangers passionnés de plats vietnamiens
Des étrangers passionnés de plats vietnamiens
steve et traycy écoutent avec une grande concentration les conseils de leur professeur sur les méthodes pour préparer le bun cha et le nem. hai les guide minutieusement et voilà nos 2 anglais frire le nem, préparer la salade et la sauce de saumure. enthousiasmés par leur réussite, ils confient cependant que rouler un nem est vraiment ce qui leur cause le plus de problème. alors traycy avoue que "c'est le meilleur nem que je n'ai jamais mangé" en croquant dans le sien. pour eux, chaque plat hanoien se révèle intéressant pour les condiments qui l'accompagnent. "depuis ces cours, nous comprenons mieux les traits culturels des hanoiens", assurent-ils.

Parmi les apprenants de hai, 2 fréquentent les lieux depuis 4 mois. keiko est la femme du directeur général d'une compagnie de construction japonaise. akemi est la patronne d'un restaurant vietnamien au japon. pour la première, cette activité lui a permis de mieux saisir la culture vietnamienne. de plus, sa famille aime beaucoup les plats vietnamiens qu'elle prépare. elle pense que les mets vietnamiens sont dotés d'une attraction propre. à chacune de ses visites au vietnam, akemi apprend un nouveau plat. de retour dans leur pays, ces 2 femmes n'oublient jamais, à l'occasion du nouvel an lunaire, d'envoyer un petit mot à leur professeur hai ainsi qu'à toute l'école hoa sua.

Plus surprenant, la cuisine permet aussi de trouver l'amour. c'est le cas de michael, un américain travaillant au fonds international pour la protection de la nature. michael louait un appartement à hanoi. sa propriétaire lui a demandé alors de bien vouloir renforcer l'anglais de sa fille. en échange, celle-ci lui apprenait à réaliser le bun ôc (vermicelle avec bouillon d'escargot), le chè côm (compote de riz gluant jeune en granulés aplatis), le pho, etc. le temps passant, la complicité se faisant évidente, le jeune américain et la fille hanoienne se révélèrent leurs sentiments. depuis, un garçon a agrandi la famille.
Des étrangers passionnés de plats vietnamiens
Des étrangers passionnés de plats vietnamiens
selon un guide touristique, apprendre à faire la cuisine vietnamienne est de plus en plus demandé par des touristes étrangers. "il s'agit d'une façon de présenter les caractéristiques de la culture vietnamienne, par un de ses vecteurs les plus sympathiques et réputés", explique-t-il. c'est pourquoi les tour-opérateurs les incluent de plus en plus dans leurs circuits.

31/12/2009 01:37